Présentation
du pays
Bilan 2003: Croissance
et déflation
La
croissance s’établit en 2003 à 1,3 pour cent
en raison du recul de l’activité pétrolière.
Le taux d’inflation est négatif en moyenne annuelle,
à –1,3%. Le contrôle des transferts par la BEAC
perturbe l’économie. Les résultats budgétaires
sont meilleurs que prévu. Les recettes pétrolières
ont bénéficié des cours élevés
du baril mais leur affectation a été critiquée
par le FMI, conduisant à l’échec du programme
de référence 2003.
1/ La croissance en 2003 s’établit à
1,3%, contre 4,6 % en 2002, conséquence d’une
production pétrolière en diminution. L’activité
hors pétrole a toutefois augmenté de 5,9%, ce qui
a préservé l’emploi, alors que le secteur pétrolier
enregistrait une baisse de 6,4%.
Dans le secteur primaire, 11% du PIB, l’agriculture a été
soutenue par la sucrerie de Saris Congo, qui confirme une hausse
de 10% de sa campagne 2003, à 60 000 t. L’exploitation
forestière a accusé la surcharge fiscale et reste
dépendante du maintien de travaux routiers dans le Nord en
l’absence de renforcement des capacités du CFCO (Chemin
de fer Congo Océan). La production de rondins d’eucalyptus
est restée en deçà de son potentiel, suite
à l’abandon du repreneur sud africain.
Dans le secteur secondaire, 51% du PIB, le pétrole a pesé
négativement sur la croissance, avec une production en baisse
à 11,2 millions de tonnes. Le secteur manufacturier, globalement
en croissance, reste tributaire des fournitures d’énergie
électrique par la SNE, de la livraison de carburants par
la SNPC, des transports de matières premières par
le CFCO. Dans le BTP, les entreprises ont ralenti les chantiers
de l’Etat, pour cause d’impayés.
Dans le secteur tertiaire, 38% du PIB, la filière commerce
est concurrencée par la fraude douanière menée
à grande échelle par le secteur informel, et elle
reste handicapée par les problèmes du CFCO, malgré
le retour d’un calme relatif dans le Pool. La téléphonie
cellulaire est en expansion et la nouvelle SOTELCO installe des
stations hertziennes.
2/
L’inflation devient négative.
En 2003, la moyenne de l’indice général des
prix à Brazzaville est en baisse de 1,3% rapport à
la même période 2002. Le coût des importations
bénéficie de la solidité du FCFA tandis que
l’amélioration en début d’année
des conditions générales de transport et un approvisionnement
plus régulier en carburants ont allégé les
pressions inflationnistes. La trêve sociale reconduite pour
deux ans en août 2003 maintient le gel des salaires.
Le contrôle des transferts exercé par la BEAC perturbe
l’activité des opérateurs économiques
et pourrait inciter les banques à garder leurs réserves
à l’extérieur.
Perspectives
2004
En
2004, la prévision de croissance est de 4% et l’inflation
resterait limitée à 1%. Le budget d’investissement
est en forte augmentation, à 187 MD FCFA (+18%).
Si la relation observée jusqu’ici, entre un baril Haut
et un dollar Bas, se maintient durant tout l’exercice, les
recettes pétrolières du Congo ne devraient pas pâtir
de la baisse de la devise américaine.
La production pétrolière 2004 est attendue en hausse
de 10 %, grâce au développement du champ à terre
de M’Boundi. Ce champ opéré par Maurel et Prom
a vu ses réserves fortement réévaluées.
La production de pétrole, dont le Budget 2004 (cf fiche Budget
2004) retient un volume de 12,1 Mt, pourrait toutefois être
revue à la baisse.
Dans le domaine forestier, le gouvernement ne revient pas sur la
forte hausse fiscale décidée en 2003 et maintient
cette fiscalité en 2004. Les conventions d’établissement
des entreprises qui n'auront pas respecté leurs engagements
seront par ailleurs renégociées.
Les recettes douanières attendues dans le Budget 2004 sont
de l’ordre de 50 MD FCFA, celles des impôts de l’ordre
de 150 MD FCFA. Ce rapport défavorise à nouveau le
secteur formel.
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-
Indices économiques
PIB
nominal |
2290
Mds FCFA |
PIB/hab |
1086
US D |
PNB/hab |
889
US D |
Croissance |
3,5% |
Inflation |
2% |
Importations |
1168
Mds FCFA |
Exportations |
1769
Mds |
Dette
globale |
4426
Mds FCFA |
Budget
2005
Budget:
910 Mds FCFA (dont impasse 59 Mds)
Fonctionnement: 710 Mds FCFA
Service de la dette: 318 Md FCFA
Investissement: 200 Mds FCFA
Traitement des fonctionnaires: 130 Mds FCFA
Emploi
Fonctionnaires:
80.000
Entreprises publiques: 12.000
Entreprises privées (secteur formel): 18.000
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-
Situation monétaire
La
situation du Congo au 31 octobre 2002 se caractérise par
:
·
Une hausse des avoirs extérieurs nets qui progressent de
19 milliards à fin octobre 2001 à 31,5 milliards
au 31 octobre 2002 ( 65,1 %) ;
·
Une diminution du crédit intérieur net de -11,2
% imputable à une chute des crédits à léconomie
à 71,2 milliards à fin octobre 2002 contre 95,4
milliards un an plus tôt (- 25,3 %), ainsi quà
une diminution des créances nettes sur lEtat (- 3
%) ;
·
Une progression de 9,8 % de la masse monétaire (M2).
Ces
différentes évolutions sont imputables :
·
Au niveau des avoirs extérieurs nets, aux effets
sur la position extérieure dune augmentation des
exportations de pétrole, conjuguée à une
évolution plus faible des importations ainsi quau
rapatriement des prêts gagés obtenus par la SNPC
pour le compte de lEtat ;
·
Au niveau des crédits à léconomie,
à limpact de la liquidation de la BIDC qui a entraîné
une sortie de près de 55 milliards de la situation monétaire.
·
Au niveau des créances nettes sur lEtat, à
une relative amélioration de la liquidité du Trésor.
Source: BEAC
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-
Investir au Congo
Investir
au Congo nécessite la compréhension du cadre des
relations d'affaire, pour le respecter, connaître les formalités
à effectuer, les coûts à prévoir et
les organismes à contacter.
Quelle
que soit la nature du projet et les investissements qu'il pourrait
induire, le concours des administrations suivantes sera sollicité:
La Chambre de Commerce d'Agriculture et d'Industrie du Congo,
UNICONGO (Syndicat du patronat congolais), l'Agence
de Développement des Petites et Moyennes Entreprises (ADPME).
Le
Congo est membre de la Communauté Economique et Monétaire
de l'Afrique Centrale (CEMAC) et membre de l'Organisation pour
l'Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique (OHADA). A cet
effet les sociétés commerciales situées dans
les Etats parties de l'OHADA sont soumises aux dispositions de
l'Acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales
et du groupement d'intérêt économique.
Le
code des investissements applicable au Congo résulte des
lois n° 008-92 du 10 avril 1992 et n° 7-96 du 6 mars 1996
modifiant certaines dispositions de la loi 008/92. Il a pour objet
de favoriser les investissements nationaux et étrangers,
privés et publics dans le développement de l'activité
économique en stimulant l'investissement au Congo. Il définit
les conditions dans lesquelles s'opèrent ces investissements,
les garanties et avantages qui sont accordés. Il a pour
objectifs prioritaires:
-
La création d'activité nouvelle;
- L'extension des entreprises nouvelless;
- Le développement des petites et moyennes entreprises;
- La création d'emplois et la formation professionnelle;
- La valorisation des ressources locales;
- La décentralisation économique;
- Le réinvestissement des bénéfices;
- La promotion de la recherche et de l'innovation technologique
nationale;
- Le transfert des technologies appropriées;
- Le développement des exportations.
Plus
de détails avec APCE
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-
Fiscalité
Au
Congo, le régime fiscal des entreprises est réglementé
par le Code Général des Impôts et l'Ordonnance
n° 006/87 du 11 mars 1987. Les principaux impôts et
taxes sont constitués comme suit:
Impôts
sur les bénéfices
sociétés
commerciales et industrielles: 49%
sociétés agricoles: 36,40%
TVA:
18,6%
Régime
douanier (Tarif Extérieur Commun)
Cat. |
Désignation |
Taux |
I |
Produits
de première nécessité |
5% |
II |
Matières
premières/ équipements |
10% |
III |
Biens
intermédiaires et divers |
20% |
IV |
Biens
de consommation courante |
30% |
Droit
d'accises: 25%
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Source:
D.R.E.E
www.dree.org
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